Un ancien de Berthelot répond gentiment à nos questions, après la finale du Championnat de France.

Guy

N’es tu pas rassasié par tous ces titres obtenus avec le Stade Toulousain ?

2 fois champion de France comme joueur ; 4 coupes d’Europe et maintenant 9 Boucliers de Brennus.

Non. Je suis surtout fier d’avoir participé à tous les titres gagnés depuis les années 1980. J’ai été de toutes les fêtes.

Je suis fier de ce club, du travail de tous. J’ai une pensée pour le peuple rouge et noir sans lequel nous n’aurions pas gagné. Voilà pourquoi je ne serai jamais rassasié.

As-tu eu peur alors que le Stade était mené à 10 minutes de la fin ?

Oui, j’ai tremblé, quand j’ai vu que la réussite n’était pas de notre côté. J’étais dans le doute, mais je savais que les joueurs avaient l’envie de gagner.

Ce 9ième Brennus a-t-il une saveur particulière ?

Oui, ce titre est exceptionnel car il a été dur à obtenir, mais il est mérité, il solde une année régulière et réussie. Avec l’âge, je suis encore plus conscient de la difficulté d’atteindre ces sommets. Alors je prends le temps de savourer tous les instants.

Comment en arrive-t-on à de tels résultats ?

Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas Guy NOVES qui est reconnu. Ce sont nos joueurs, notre staff, notre organisation qui montre qu’aujourd’hui on est encore devant. Je dis et je répète haut et fort que pour être à ce niveau, il faut être une trentaine de personnes qui travaillent d’arrache-pied pour que les joueurs soient les meilleurs.

Quel visage aura le stade la saison prochaine ?

Huit départs certes, mais avec l’arrivée de Luke Mc Alister, de Luke Burgess, de Gurthrö Steenkamp, de Gary Botha, de Timoci Matanavou, sans oublier Lionel Beauxis, l’équipe aura encore fière allure.

Guy, un dernier mot pour les Berthelotins

Berthelot est un mot qui raisonne fort dans ma tête. Ma maison natale est située à 100m du lycée. Je n’oublie pas que c’est dans cet établissement que je me suis éclaté sur le plan sportif. C’est grâce au championnat d’athlétisme organisé par le lycée que je suis devenu recordman de France du 1200m. Je n’oublie pas non plus que c’est l’éducation sportive que j’y ai reçue qui m’a permis de réaliser un tel parcours.

Je profite de ce petit entretien avec toi Alain, un ancien de ce lycée, pour saluer tous les Berthelotins et je leur dédie ce titre 2011.

Entretien avec Alain DREUILHE.

Une interview de Guy Novès par Alain Dreuilhe

3 avis sur « Une interview de Guy Novès par Alain Dreuilhe »

  • 7 juin 2011 à 18 h 56 min
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    Merci à nos amis Berthelotins, à Alain pour son travail de reporter et à Guy pour avoir accepté l’ interview et pour partager cette victoire avec tous les Berthelotins qu’il n’oublie pas.

  • 7 juin 2011 à 20 h 01 min
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    Grand merci à Alain Dreuilhe pour cet article sur Guy Novès. On s’était rendu compte en suivant le Stade depuis longtemps que c’était un homme droit et généreux, mais là, il nous fait un grand privilège, nous les anonymes de Berthelot. Nous sommes très fiers de lui et des valeurs que le lycée a su donner à pas mal d’entre nous.

  • 9 juin 2011 à 15 h 26 min
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    Merci à Alain pour cette interwiev personnelle de Guy NOVES. C’est vrai que nous avons la chance de compter parmi les anciens berthelotins, le plus grand manager que la terre d’ovalie ait porté. Rester aussi longtemps à la tête du Stade avec un palmarès ausssi élogieux est unique. Il n’y a que Fergusson à Manchester pour le foot, qui peut l’égaler. J’espère pour le bien du Stade qu’il ne partira pas pour l’équipe de France (bien que celle-ci aurait bien besoin d’un manager tel que lui)
    Un fan du stade. FELIX

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