Notre ami Klaus Fleck qui nous a encore fait le plaisir d’assister à notre AG et à notre repas, en compagnie de Heidi, son épouse, elle aussi ancienne de Berthelot, nous a adressé quelques réminiscences de son passage dans notre Etablissement.
Voilà plus de 50 ans que je passais mon bac à Toulouse : la première partie en 1956 et la seconde en 1957. Il me faut préciser que nous avons été trois frères à aller au Collège Berthelot. Mon frère Volker, le plus jeune et le plus connu, avait cinq ans de moins que moi, Heiko deux ans de moins que moi. En ce qui me concerne, nous fûmes en 1ère M1, au cours de l’année scolaire 1955-1956, 29 élèves, nos principaux professeurs furent : pour le français, M. Rognon, tout jeune à l’époque, très sévère mais excellent pédagogue; Allègre pour l’histoire et la géo, plus âgé et exigeant, souvent un peu torturé; Robert pour l’allemand, toujours joyeux et plein d’entrain; Chaudruc pour l’anglais, un vieux de la guerre de 14-18; Déjus en mathématiques qui m’inspirait une sainte frousse, car je ne comprenais rien en math; et Cazarie pour la physique et la chimie, qui préférait se réfugier dans son laboratoire, derrière la salle de classe, au lieu de nous faire cours.

En Philo, au cours de l’année scolaire 1956-1957, nous ne fûmes plus que 28 élèves. Notre professeur
agrégé de philo fut Alain Guy avec qui nous avions 10 heures de cours par semaine. Notre prof d’histoire et géo fut toujours Allègre avec 4 heures par semaine. Notre prof d’allemand fut Robert et en anglais nous avions Chaudruc. Les mathématiques nous étaient enseignées par Roucou, les sciences physiques et chimiques par Bru et les sciences naturelles par la  toute jeune Melle Desplan qui savait cependant fort bien se faire respecter par une bande de garçons plutôt complexés et elle faisait un cours très intéressant. Le nombre d’heures total des cours par rapport à l’année précédente était sensiblement réduit : 22 heures de cours au lieu de 31, y compris toute la journée du samedi. En philo, on nous incitait à travailler dans les bibliothèques, ma bibliothèque préférée étant la belle Bibliothèque municipale toute en Jugendstil, rue du Périgord, où nous nous retrouvions dans la grande salle vitrée pour écrire nos dissertations.
A suivre…

Souvenirs, souvenirs

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