Je suis en train de visionner d’anciennes photos de classe sur le site et il me revient en mémoire le nom des mes deux professeurs préférés. Je voulais (si elle est toujours présente, et je le souhaite de tout cœur) remercier Mme Teindas et lui dire que j’ai été très fière d’avoir été son élève à deux reprises, entre 1963 et 1971.
Elle m’a donné l’envie de pratiquer l’anglais (pas assez à mon goût actuellement) et de lire maintenant des « pavés » sans trop me poser de problèmes. J’avais décidé d’en faire mon métier à une certaine époque, mais n’étant pas une assez bonne étudiante, j’avais dû y renoncer.
La deuxième personne est, je crois, disparue, c’est son mari,
M. Teindas.
Quel professeur ! Le latin était difficile et demandait beaucoup de travail et nous n’avions que rarement des textes de César à traduire car on pouvait trouver des phrases entières dans ce fichu Gaffiot, lourd comme une brique !
Il m’a appris une rigueur et une gymnastique des mots qui m’ont servi dans d’autres langues et dans mon métier de typographe.
Je me régalais en cours de français. C’était un professeur que je respecte infiniment, à tel point que j’ai gardé précieusement une belle photo de lui dans un de mes Bordas.
Tout cela pour me rendre compte de la valeur de tous ces professeurs de l’époque, affublés de temps en temps de sobriquets tels « Butor », « papa Bru », ou « sœur Sourire » pour une pionne… qui ne souriait jamais, évidemment !
Il est vrai qu’avec le recul, la nostalgie se mêle aux souvenirs débarrassés de leurs scories, mais je peux me féliciter d’avoir eu d’excellents professeurs et les remercie d’avoir supporté mon ignorance.

Mes deux professeurs préférés de Monique Nicaud-Bérenger

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