Le poème Quand de Marylène AMAT

 

QUAND

Quand tes yeux me regardent,

Plongeant au fond des miens,

Quand ton regard me touche,

Je ne réponds plus de rien.

Quand mes yeux te regardent,

Que ton regard dit Viens,

Je baisse alors ma garde,

Me noies au fond des tiens.

Quand tes mains me caressent

Avec tant de tendresse

Je deviens sucrerie

Qu’enfin tu t’appropries.

Quand tes mains me caressent

Avec tant de douceur,

Je m’abandonne sans peur

A cette totale ivresse.

Et quand tu deviens loup,

En capturant ta proie,

Tu fais naître en moi

Une multitude d’émois.

Et je deviens l’ ‘agneau

Que tu trouves si doux,

Qui sans te résister

Se laisse dévorer.

Mais quand je me rebiffe

Et que je deviens chatte

Je sors alors mes griffes

Pour mener notre danse

Et sans la moindre hâte,

Je brise ta résistance

Pour qu’à tous mes désirs

Tu succombes sans fuir.

Et l »homme devient l’enfant,

Voulant être choyé

Désirant être aimé

Et quand nos corps s’unissent,

Pour ne faire plus qu’un

Sans retenue, avec passion,

C’est comme un ouragan

Qui scelle notre union

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Quand, un Poème de Marylène AMAT

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