Vous rappelez-vous de Charles rampant sur la rambarde ?

UNE ANECDOTE PAR CHARLES BOURRATIERE

Les quatre années passées au pensionnat du Collège Berthelot de Toulouse, de 1948 à 1952, n’ont pas marqué ma mémoire de souvenirs indélébiles. Quelques anecdotes me reviennent pourtant à l’esprit; ainsi les noms de certains camarades depuis trop longtemps perdus de vue ! Les CESCON, TERRET, SOUCASSE, CANUT, SAINT-LEBES, TIGNOL, DUFFAUT, SALLES, DAUBIAN ou de quelques professeurs ayant marqué le cours de mon passage dans ces lieux : TAILLEFER « prof » de math ou GIROU « prof » de musique.

  • En sport, venant de Mauvezin, j’avais très vite intégré l’équipe minime de rugby. Avec ma taille, à 14 ans, je jouais déjà… 2ème ligne ! Monsieur LAURENT, « prof » de gym m’avait repéré et souhaitait me voir intégrer les minimes… du Stade Toulousain ! Mais Monsieur VAYSSIE, notre Econome et ancien pilier du TOEC s’y était formellement opposé. Je rentrais donc dans le rang pour ne fâcher personne.
  • Une fois par mois, nous avions droit à la séance de « ciné-club » dans un grand cinéma de Toulouse. On pouvait y rencontrer les filles du Lycée !!! Et « Berthelot » n’étant pas mixte à l’époque, c’était pour nous l’occasion de tester…  nos premières pulsions amoureuses !! Au cours d’une séance, j’étais tombé en arrêt et m’approchais un peu… de la fille de notre Surveillant Général. Je crois qu’il ne m’aimait pas trop ayant eu l’occasion de me repérer ou de me reprendre … au cours de manœuvres peu brillantes !  Ses appartements de fonction de l’époque, jouxtaient l’angle de notre dortoir, tout au bout du 3ème étage. Un soir, je vis la « Belle » … me faire quelques signes depuis sa fenêtre. Imaginant alors une invitation tardive, je quittais le dortoir en enjambant une fenêtre isolée et rampais le long de la rambarde, pour aller au plus près… lui faire la bise ! Trop pressé, je n’avais pas remarqué… en bas, les « Officiels » dans la pénombre ! Ils évoquaient sans doute les faits marquants de la journée, tout en grillant la dernière cigarette. Le père « Vayssié » me vit le premier. Un coup de sifflet strident troua la nuit, suivi de l’éclairage aveuglant d’une lanterne. Le tout mit fin à mon crapahutage dangereux sur la coursive. La « Belle » éteignit illico sa lumière, alors que j’enclenchais une retraite peu flatteuse ! Mais le pire de l’affaire… arriva à ma descente de fenêtre ! Je me retrouvai… nez à nez avec le père « Vayssié », rouge de colère ! Et son cou de taureau rentré dans les épaules, il m’administra une « raclée » dont je gardais les marques plusieurs jours, accompagnée de la « colle » d’usage… 4 dimanches !!! Ainsi j’avais eu l’occasion de connaître par cœur tous les méandres du chemin d’EMPALOT !!!

NB  : Charles reste un de nos plus généreux donateurs et nous l’en remercions.

Et voici son manuscrit …..

Anecdote de Charles Bourratiere
L'anecdote de Charles Bourratiere


Les anecdotes de Charles BOURRATIERE

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